chagrin silencieux
au fond de mon âme, je pleure exorcisant
c'est haines, ces affronts qui résonnent encore,
puis déborde comme une coulée de lave
je ferai taire cette tempête aride,
avec précaution ta main douce et légère
s'attarde sur mon front
je relève la tête et tu sèches mes larmes
mais tes yeux sont voilés d'une peine infinie,
dont je suis seule la cause
je ne supporte pas que tu sois malheureux
c'est moi qui ta fait mal
ange pardonne-moi
pour toi je vais sourire et puis rire
je trouve dans tes yeux
des lendemains immenses,
ne te détourne pas,
viens donne moi la main
je t'aime